Mellerowicz, Ewa
- Institut national de la recherche agronomique (INRA)
Cette étude visait à vérifier si, comme démontré pour la germination in vitro, l’influence de l’état d’hydratation du pollen de Douglas se manifestait aussi in vivo. Les pollinisations contrôlées sont effectuées sur les inflorescences femelles de 24 arbres soit avec du pollen conservé à 1 "C pendant 1 an avec une teneur en eau de 4 ou 10 p. 100, soit avec du pollen de l’année séché à 4 ou 10 p. 100. L’efficacité de ce pollen, considéré comme sec, est comparée à celle des mêmes lots réhydratés à 14, 30 ou 40 p. 100. Une pourriture importante a affecté les cônes, indépendamment des traitements. Elle est cependant plus élevée lors d’utilisation de pollen à 30 p. 100 ou 40 p. 100. En fait cette réhydratation n’influe ni sur le développement des cônes ni sur le nombre de graines pleines formées, alors que son effet favorable sur la germination in vitro a été confirmé. Les mécanismes naturels précédant la fécondation chez le Douglas permettent sans doute une bonne réhydratation lors du séjour du pollen dans le canal micropylaire. D’un point de vue pratique, il n’y a donc pas intérêt à réhydrater le pollen de Douglas avant son utilisation en croisement. La discussion porte sur l’impossibilité de généraliser de tels résultats à l’ensemble des espèces forestières.
Annales Des Sciences Forestieres
1986, volym: 43, nummer: 2, sidor: 179-188
Utgivare: EDITIONS SCIENTIFIQUES MEDICALES ELSEVIER
Botanik
https://res.slu.se/id/publ/88957